Dimanche 28 Juillet 2024, 21 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes pour élire le successeur de Nicolas Maduro candidat à sa propre succession. Contre toute attente, le conseil national électoral déclare Nicolas Maduro vainqueur avec 51 % des suffrages après le dépouillement de 80 % des bulletins de vote. Edmundo Gonzalez, candidat de l’opposition lui aussi réclame la victoire avec 70% des voix. Le Venezuela se dirige vers une crise post-électorale.
Le président vénézuélien sortant Nicolas Maduro a remporté un troisième mandat, a annoncé le conseil national électoral avec 51,20% des voix devant le candidat de l’opposition Edmundo Gonzalez. Aussitôt, cette victoire a été contestée par l’opposition qui revendique le succès de son candidat crédité par le conseil électoral de 44 % des voix.
« Nous avons gagné avec 70 % des voix. Le Venezuela a un nouveau président élu et c’est Edmundo Gonzalez Urrutia », a déclaré la cheffe de l’opposition, Maria Corina Machado. Pour elle, tout le monde sait que Gonzalez a gagné cette élection. Réélu, Maduro promet la justice, la paix et la stabilité à tout le peuple vénézuélien. Le Président cubain a félicité le Président réélu. Vladimir Poutine s’est dit « prêt » à poursuivre un « travail constructif commun » avec Nicolas Maduro,
Cependant, les pays voisins du Venezuela réfutent les résultats publiés par le Conseil national électoral et prennent leur distance avec Nicolas Maduro. Le Président du Chili, Gabriel Boric, émet des doutes « Le régime de Maduro doit comprendre que les résultats qu’il publie sont difficiles à croire », écrit-il sur sa page X. Le Chef de la Diplomatie américaine en déplacement au Japon se dit préoccupé. Il appelle à la publication des résultats justes et transparents. L’Union européenne réclame une transparence totale. Dans le même sillage, le Costa Rica rejette les résultats et qualifie les résultats d’une victoire frauduleuse.
Saturnin ASNAN NON-DOUM